« Lorsqu’on compare les cauchemars des femmes avec ceux des hommes, on voit que les hommes que la thématique de ces derniers est significativement plus orientée vers les catastrophes (9,4% contre 4,7%), ainsi que ceux impliquant les insectes (9,4% contre 4,5%). Des événements négatifs étaient davantage impliqués dans le déclenchement de cauchemars chez les hommes que chez les femmes », expliquent les docteurs Geneviève Robert et Antonio Zadra dans leur article scientifique (payant). L’étude révèle en outre que les femmes ont davantage tendance à se réveiller à l’issue de leur cauchemar que les hommes. Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont demandé à 236 hommes et 236 femmes de coucher par écrit leurs rêves chaque matin pendant cinq semaines. Ils ont ainsi obtenu plus de 10.000 récits dont 253 cauchemars.
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En fait, cette découverte est purement accidentelle: la motivation des chercheurs n’était pas à l’origine, de savoir si les hommes et les femmes rêvaient différemment. Leur but est en effet de mieux comprendre les troubles du sommeil, notamment ceux qui surviennent après un traumatisme. Les chercheurs différencient par ailleurs dans leur étude les « mauvais rêves » des cauchemars. Et en la matière, ils ont aussi découvert que les lieux communs tels que la chute dans le vide, ou encore se retrouver nu comme un ver devant tout le monde ne représentent qu’une partie infime des cauchemars (à peine 2%). Ainsi, ce qui caractérise les cauchemars, c’est surtout le trouble qu’ils génèrent chez ceux qui les rêvent.