Avoir recours à un IVG est possible jusqu’à la douzième semaine de grossesse ou quatorzième d’aménorrhée (date du début des dernières règles). Mais voilà, l’été, les hôpitaux ne permettent pas toujours de gérer cette situation au plus vite compte-tenu de leur planning et de leurs équipes incomplètes, et repoussent bien souvent les opérations au mois de septembre.
Les patientes sollicitent alors le planning familial pour trouver une solution dans les plus brefs délais, surtout celles dont l’état ne permet pas de patienter jusqu’à la rentrée. Recevant une quinzaine d’appels par jour, le planning n’a pas toujours les moyens d’aider ces femmes dans les délais. Lorsque la date est dépassée en France, il se tourne alors vers l’étranger et plus particulièrement les Pays-Bas, où la législation est plus souple en matière d’IVG. Cet été, le planning familial de Paris a envoyé 71 femmes se faire avorter là-bas. Et comme l’explique à 20 minutes Caroline Rebhi, conseillère conjugale au planning, « il suffit qu’elles rentrent avec la facture de l’hôpital » pour bénéficier d’un remboursement à 80% de la part de la Sécurité Sociale. Elle profite ainsi des mêmes avantages qu'en France tout en bénéficiant d’un délai plus long.
Concernant l’IVG, la loi impose un délai d’une semaine de réflexion avant l’intervention. Pour les mineures, l’avortement se fait sous couvert d’anonymat si elles le souhaitent.
Claire-Marie Allègre
(Source : 20minutes.fr)
Crédit photo : iStockphoto
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