Menée par Vincent Prévot et ses collaborateurs, cette étude a été réalisée sur des souris. En cherchant la cause de l’infertilité chez l’animal, les chercheurs ont identifié la présence d’une hormone essentielle à la reproduction dans le cerveau.
Avant l’étude, les scientifiques pensaient que l’hormone GnRH, qui stimule la sécrétion de deux autres hormones jouant un rôle dans la croissance des organes sexuels secondaires pendant la puberté, était la seule à avoir ce rôle. Mais voilà qu’une autre hormone a fait son apparition : la prostaglandine E2. Elle serait elle aussi indispensable à la croissance des organes de reproduction. Contenue dans le cerveau et plus particulièrement dans le système nerveux central, son mauvais fonctionnement entraînerait un retard pubertaire ou une hypofertilité.
Cette découverte, qui pourrait aboutir au développement de traitements des troubles de la fertilité provenant du système nerveux central comme l’absence de règles d’origine hypothalamique (du cerveau), le retard pubertaire ou encore la puberté précoce, donne un nouvel espoir aux chercheurs. Une bonne nouvelle quand on sait que plusieurs millions de couples dans le monde seraient touchés par des problèmes d’infertilité. Les scientifiques estiment qu’en Europe, le nombre de personnes stériles pourrait doubler d’ici une dizaine d’années.
(Source : lepoint.fr)
Crédit photo : Comstock
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