Alors qu’en mai dernier, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) une agence de l’Organisation mondiale de la santé, annonçait que le téléphone portable était « peut-être cancérogène pour l’homme », une étude danoise publiée ce vendredi va à l’encontre de ces résultats.
En effet, selon les dernières recherches menées pendant 18 ans par la Société danoise du cancer, l’usage d’un portable, même sur une longue durée, ne favoriseraient pas l’apparition de cancer chez l’homme. En effet, chez les 358 403 utilisateurs réguliers de téléphone portable suivis, 10 729 cas de tumeur du système nerveux central auraient auraient été identifiés (5 111 chez des hommes et 5 618 chez des femmes). Selon l’équipe de chercheurs, conduite par Patrizia Frei de la Société danoise du cancer, ce chiffre est similaire chez les utilisateurs de téléphone portables et chez les autres. En outre, le taux de gliome et de méningiome atteignait le même niveau aussi bien chez les abonnés depuis plus de 13 ans à un opérateur mobile que dans le reste de la population.
En 2010, il y avait plus de 5 milliards d’utilisateurs réguliers de téléphone portable dans le monde ; Autant d’individus auxquels les autorités sanitaires conseillaient l’utilisation des kits mais-libres et le recours aux textos afin de réduire l’exposition aux ondes supposées cancérogènes.
Crédit photo : Lifesize
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