Ce samedi est célébrée la 9eme Journée mondiale de l'accident vasculaire cérébral (AVC). Cette année, les organisateurs tenteront de sensibiliser l'opinion à une meilleure détection des symptômes afin de prévenir d’éventuelles attaques. Et pour cause, en Europe, les accidents vasculaires cérébraux sont la première cause de handicap physique chez l’adulte, la deuxième cause de démence et la troisième cause de décès. En France, 130 000 personnes seraient victimes d'AVC chaque année, dont un tiers garderait des séquelles.
En outre, bien que 75 % des patients victimes de ces attaques soient âgés de plus de 65 ans, les spécialistes estiment que tous les individus, quel que soit leur âge ou leur sexe, présentent un risque. D’ailleurs, la maladie touche une personne toutes les 5 secondes dans le monde selon la Société française neuro-vasculaire (SFNV). Autant de raisons d’en connaître les premiers signes. Ainsi, une faiblesse musculaire soudaine ou une paralysie d’un bras ou du visage, des difficultés à parler, accompagnées ou non de troubles de l’équilibre, de la vision ou encore de maux de tête nécessitent une hospitalisation immédiate.
Le dossier du ministère de la Santé sur la journée mondiale de l'AVC.
Crédit photo : BananaStock
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