Brillantes pendant toute leur scolarité, les filles sont paradoxalement peu nombreuses à se diriger vers les grandes écoles et filières dites d’excellence. Des chercheurs parmi lesquels Bénédicte Gendron, se sont penchés sur la question et ont découvert que la performance ne dépendait pas seulement du savoir et du savoir-faire. En effet, chacun d’entre nous, hommes et femmes, disposerait d’un « capital émotionnel » : un lot de compétences qui nous permettrait de gérer nos émotions, d’avoir confiance en nous, et même de développer une certaine forme d’empathie, atout majeur dans les situations de communication.
Selon cette étude, contrairement aux garçons, les filles seraient dotées d’un capital émotionnel peu élevé et soumises par ailleurs aux diktats du physique, si bien qu’elles perdraient souvent de leur confiance en elles. Principaux responsables : les parents et le « sexisme ordinaire ». On offre une poupée à sa fille pour qu’elle en prenne soin et soit attentive, et des petits soldats à son garçon pour qu’il développe sa confiance en lui.
Résultat : Par peur de l’échec, beaucoup de jeunes filles n’osent pas mettre la barre haut. Elles choisiront de ne pas entrer dans des filières scientifiques ou sélectives où la compétition est forte. Et cela vaut aussi pour les concours et les postes à responsabilité. Heureusement, il existera toujours des filles un peu plus audacieuses pour relever le niveau.
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