Le cancer de l’ovaire est la 8ième cause de décès par cancer chez les femmes. Rien qu’en France, on détecte environ 4000 cas de maladies en stade avancé et près de 3500 cas de décès. Pourtant un diagnostic prématuré peut permettre de traiter efficacement la maladie.
La détection précoce devient donc un défi majeur pour le monde médical. Les études ont montré que plus de 70% des femmes ayant été diagnostiquées tôt ont eu la chance d’être traitées efficacement et sont en vie cinq ans après le diagnostic. Alors que la majorité des femmes dont le diagnostic a été tardif n’a pas eu cette chance. Il urge de pouvoir détecter ce cancer très tôt et de trouver des solutions pour un traitement efficace.
Un rapport de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) présenté lors du sommet mondial en 2010 fait état des avancées remarquables faites dans ce domaine. Les spécialistes proposent donc certaines solutions qui ont fait leur preuve. Il est conseillé aux femmes âgées ayant une forte probabilité de développer la maladie (antécédents familiaux, etc.), de subir une ablation des ovaires, des trompes et de l’utérus.
Les jeunes femmes qui ne souhaitent pas se faire opérer doivent effectuer une échographie au moins une fois par mois. Ces mesures qui sont surtout préventives permettent une prise en charge précoce de la maladie pour un traitement efficace, ou alors cela permet de stopper la maladie à son stade primaire. Vu qu’il n’existe aucun test de dépistage de la maladie, c’est les seules mesures proposées pour l’instant.
Crédit : Hemera