40 000 : c’est le nombre de personnes qui seraient porteuses, en France, du virus du Sida, sans le savoir. Ce chiffre impressionnant est issu d’une étude conduite par des chercheurs de l’hôpital Saint-Antoine (Paris) et publiée hier dans le « Bulletin épidémiologique hebdomadaire ». En outre, alors que, chaque année, 6 500 personnes sont infectées par le VIH, un cinquième de celles qui réalisent un test de détection du virus ne vient pas chercher leur résultat. Peur ou négligence, ce phénomène pose un vrai problème de santé publique et contribue, par ailleurs, à la progression de la maladie.
« La réduction du nombre de personne ignorant leur statut sérologique est donc devenue une priorité », pour les auteurs de l’étude. Dans ce cadre, de nouveaux tests de détection rapide devraient apparaître dans les prochaines semaines. Fiables et nécessitant le prélèvement d’une simple goutte de sang, ils apporteront une réponse en quelques heures alors que les tests classiques exigent encore plusieurs jours d’attente.
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