L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a décidé hier de changer ses recommandations concernant la gestion des cas de femmes porteuses d’implants mammaires de type PIP (Poly Implant Prothèse). En effet, selon les informations obtenues par Le Parisien, l'Afssaps « recommande aux patientes de contacter leur chirurgien afin de discuter de l'éventualité d'une explantation, même sans signe clinique de détérioration de la prothèse ».
L’agence a de plus fait savoir que le récent décès consécutif à un lymphome d’une femme de 54 ans porteuse d’une prothèse mammaire PIP « constitue en soi une donnée à considérer sur le plan épidémiologique ». Ce changement de cap de l’Afssaps, qui avait dans un premier temps indiqué qu’il n’existait pas de lien entre lymphome et prothèses défectueuses, a de lourdes conséquences. Car pour Dominique Courtois, l'un des représentants des victimes, « cela change la donne » puisque « les femmes sont maintenant incitées à se faire retirer leurs prothèses ».
Rappelons qu’après avoir reçu plus de 2000 plaintes de femmes portant ces prothèses PIP, le parquet de Marseille a décidé il y a quelques jours d’ouvrir une information judiciaire pour « blessures et homicide involontaire » contre ces implants.
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Alexandre Roux
(Source : Le Parisien)
Crédit photo : AFP
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