Grillé ou cuit à la vapeur, mais non frit, le poisson protège le cerveau et les neurones. S’il est consommé régulièrement, à savoir au moins une fois par semaine, il permet de prévenir l’apparition de la maladie d’Alzheimer et d’autres types de démence, selon une étude présentée au Congrès de la Radiological Society of North America.
Cette étude a été menée à Pittsburgh aux Etats-Unis, sur 260 personnes âgées de plus de 71 ans. Parmi elles, 163 ont déclaré avoir mangé du poisson au moins une fois par semaine depuis dix ans. Chez ces personnes, les chercheurs ont constaté une présence accrue de matière grise dans le cerveau. Et seules 3% d’entre elles ont développé par la suite la maladie d’Alzheimer. En revanche, on ne sait pas quel type de poisson il convient de consommer afin de ralentir le déclin des capacités intellectuelles avec l’âge. Des études parallèles ont néanmoins prouvé que les poissons contenant des acides gras (comme les Oméga 3) comme le saumon sont particulièrement bons pour la santé.
Reste à savoir si la consommation de poisson permettra de ralentir l’inquiétante progression du nombre de malades d’Alzheimer à travers le monde. Ils sont 35,6 millions actuellement d’après l’association Alzheimer’s Disease International, contre 65,7 millions attendus dans 20 ans.
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