Deux études se font face en Grande-Bretagne pour définir la dangerosité des prothèses mammaires PIP, soupçonnées d’être fabriquées avec un gel de silicone non conforme. Près de 40 000 femmes en seraient porteuses dans le pays.
La première émane de « Transform », un grand groupe britannique de chirurgie esthétique, qui fait état, selon une enquête menée sur 100 patientes, d’un taux de rupture des implants PIP sept fois supérieur à la moyenne.
L’autre étude, réalisée par The Independent Healthcare Advisory Service (IHAS), un organisme qui regroupe la majorité des cliniques de chirurgie esthétique du pays, avance que le taux de rupture est normal, c’est-à-dire de l’ordre de 1 à 2%. Cette statistique s’appuie sur l’étude de milliers de patients de divers groupes d’esthétique dont Transform, mais aussi le groupe Harley médical, Healthcare Spire, l'IMC et The hospital group.
Le directeur de l’IHAS a ainsi déclaré vouloir se baser sur des chiffres fiables et fidèles afin que les bonnes décisions soient prises. En Grande-Bretagne, plus de 250 plaintes ont déjà été déposées contre des cliniques de chirurgie esthétique, faute de pouvoir s’attaquer directement à la société PIP, mise en liquidation judiciaire en France. Pour l’instant aucune recommandation n’a été faite quant au retrait de ces implants, seul le gouvernement français a préconisé l’explantation préventive de toutes les prothèses.
(Source : lefigaro.fr)
Crédit photo : AFP
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