Dans ce film, le réalisateur-cinéaste producteur belge, né en 1968, dénonce sans détour les nombreuses situations du quotidien qui démontrent le statut d'infériorité dans lequel la société place encore la femme. Patric Jean, professeur de français ayant obtenu une maîtrise en philologie à l’Université de Bruxelles est aussi un homme connu pour son engagement sur des thématiques du féminisme, des conditions de vie en prison et des questions sociales en général. Il veut montrer que la lutte n'est pas terminée et qu'il faut combattre l'illusion d'une égalité des sexes démentie par la réalité.
Résumé du film
« Je veux que les spectateurs se disputent en sortant de la salle », c’est ce que disait Patric Jean en tournant « La domination masculine ».
Peut-on croire qu’au XXIème siècle, des hommes exigent le retour aux valeurs ancestrales du patriarcat : les femmes à la cuisine et les hommes au pouvoir ? Peut-on imaginer que des jeunes femmes instruites recherchent un « compagnon dominant » ? Que penser d’hommes qui subissent une opération d’allongement du pénis, « comme on achète une grosse voiture » ?
Si ces tendances peuvent de prime abord sembler marginales, le film nous démontre que nos attitudes collent rarement à nos discours. L’illusion de l’égalité cache un abîme d’injustices quotidiennes que nous ne voulons plus voir. Et où chacun joue un rôle.
A travers des séquences drôles, ahurissantes et parfois dramatiques, le film nous oblige à nous positionner sur un terrain où chacun pense détenir une vérité.
« La Domination masculine » jette le trouble à travers le féminisme d’un homme qui se remet en question. Une provocation qui fera grincer des dents…
Crédit : AFP