Valérie Trierweiler aurait en effet été très mécontente d'apprendre le soutien public de François Hollande à Ségolène Royal dans sa bataille contre Olivier Falorni à La Rochelle par le biais des médias. "Tu as fait ça sans m'avertir", aurait-elle reproché à son compagnon au téléphone, avant de le menacer avec cette phrase : "Tu vas voir ce dont je suis capable !". C'est en tous cas ce que rapporte Anne Cabana, grand reporter au Point, dans l'émission de Ruth Elkrief de ce jour sur BFM TV.
Une menace que le Président n'a manifestement pas pris au sérieux puisque, quelques minutes plus tard, la femme bafouée déclarait à ses plus de 100 000 followers sur Twitter son soutien à Falorni, ce qui est alors apparu à la fois comme un couac dans la communication élyséenne, puisqu'elle s'opposait ainsi au Président et à son gouvernement, mais aussi comme un coup porté à la mère des enfants de son compagnon. Selon Anna Cabana, Falorni aurait reçu un SMS de Valérie Trierweiler le prévenant qu'elle allait "dégainer sur Twitter", contrairement à François Hollande qui, lui, a découvert le tweet en même temps que le monde entier.
Depuis, la Première Dame s'est confiée à Alba Ventura, journaliste à RTL, à qui elle a affirmé ne pas regretter son geste.
Quant à Ségolène Royal, elle s'est confiée dans un grand entretien au journal Libération ce matin, se disant "meurtrie" par cette attaque.
A suivre...
Voir l'émission de Ruth Elkrief sur BFM TV dans laquelle Anna Cabana se confie :
VOIR AUSSI
Tweet de Trierweiler : Royal accuse un "coup violent"
Valérie Trierweiler soutient Olivier Falorni contre Ségolène Royal sur Twitter
Revoir Trierweiler, Hollande et Royal mis en scène dans les Guignols du 12 juin [Vidéo]