Avec les scanners corporels, "on distingue une silhouette, les volumes, les formes", selon un représentant de HTDS, entreprise spécialisée dans les scanners. Et là se trouve le problème. Désormais, les passagers aériens soucieux de préserver leur intimité lors du passage corporel peuvent dissimuler leurs parties intimes grâce à des culottes, soutiens-gorges et caleçons vendus par la société Rocky Flats Gear. Il faut compter entre 20 et 50 dollars pour se les procurer, l'entreprise accordant des réductions aux familles et aux voyageurs fréquents ainsi que la livraison offerte. Bien que la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés), recommandait de faire en sorte que le personnel ne puisse pas voir en même temps l'image holographique et l'image réelle des voyageurs, de limiter la conservation des images "à la durée nécessaire au contrôle" et de sécuriser la transmission informatique des images des passagers, l'exercice semble difficile pour bon nombre de voyageurs. C'est en 2007 que l'administration américaine chargée de la sécurité des transports, la TSA (Transportation Security Administration), a commencé à utiliser ces scanners corporels dans les aéroports du pays. Environ 315 scanners intégraux à rayons X sont utilisés actuellement dans 65 aéroports américains.
Chloé Dubois
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