1. Mickaël de Koh-Lanta
« Faut pas demander à une femme de faire du feu ! », c’est ce que s’est exclamé le charmant candidat de Koh-Lanta qui, fort heureusement mais pour d’autres raisons, a quitté l’aventure vendredi dernier. Une célébrité-éclair, donc, dont on se serait bien passé, puisqu’elle aura donné l’occasion à ce grossier personnage de sortir sa pépite devant quelque 7 millions de téléspectateurs. Allez Mickaël, de nos fourneaux, on te fait un petit signe d’au revoir en regardant le feu de ta torche s’éteindre, lui.
2. Monoprix
C’est pourtant une marque qu’on aime beaucoup, et dont on sait apprécier la nouvelle campagne hyper second degré. En revanche, on est un chouïa moins sûres du clin d’œil à la ménagère sur les étiquettes de vêtements, pas si marrant finalement…
3. Le Robert
Notre bon vieux dico aurait des relants sexistes, si l’on en croit un blog montréalais qui s’est amusé à recenser les exemples pris par l’édition Junior pour illustrer au mieux des adjectif, « dans un souci pédagogique ». « Sournoise », « capricieuse », « peureuse »… ils ont tous été illustré par l’exemple féminin, contrairement à d’autres adjectifs considérés comme plus « virils » comme « courageux » ou « habile ». Anecdotique mais bien énervant. Grrrr
4. Alain Delon
C’est avec sa Mimi chérie qu’Alain Delon, Président d’honneur à vie de l’élection Miss France, est arrivé à la conférence de presse de l’événement. Toujours sympa, et souhaitant vraisemblablement rendre hommage à celle qui fut longtemps sa compagne, il a gentiment déclaré : « J'espère que la Miss élue sera aussi belle que lorsque Mireille était jeune. » Et vlan, dans les dents, Mimi. C’est toujours agréable, ces hommes qui sous-entendent que, passé un certain âge, une femme ne peut décemment plus être considérée comme belle. Merci, Alain.
5. Natacha Polony
Comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, une femme fait cette semaine son entrée dans notre machomètre. En effet, la snipeuse de « On n’est pas couchés » s’est lancée dans une démonstration douteuse en s’exprimant sur l’affaire Dati-Desseigne, et la reconnaissance de paternité, déplorant qu’aujourd’hui, « la justice oblige un homme à assumer une paternité qu’il ne voulait pas ». Un couplet à la limite de la misogynie que les féministes ayant lutté pour le droit des femmes apprécieront certainement. Nous en tous cas, on n’est pas fans…
Et qu’on ne vous y reprenne plus !
A la semaine prochaine pour un autre machomètre hebdo, le tableau d’honneur taquin des égratigneurs de la gente féminine. En espérant qu’un jour, nous n’ayons plus assez de matière à épingler dans notre chronique. En attendant, goujats du monde entier, prenez gare, Terrafemina guette…
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