1. La « misogynie beauf » des étudiants de Sciences Po Toulouse
Les étudiants du BDS (Bureau des Sports) de Sciences Po Toulouse se sont fait taper sur les doigts. Avec leur thème de soirée subtilement intitulée « Plombiers vs chaudières », ils n'ont pas fait dans la dentelle et se sont attiré les foudres sur les réseaux sociaux des féministes indignées par tant de machisme ordinaire. « La communication déployée pour promouvoir cette fête n'est pas sans rappeler la tradition du bizutage machiste dans ce qu'elle a de plus réactionnaire… », s'exclame sur son site Osez le féminisme. Face au texte de mauvais goût du BDS (« Messieurs, amenez votre plus belle caisse à outils et préparez-vous à tâter de toutes les chaudières, du modèle russe ou modèle portugais ») les féministes épinglent « ce sexisme (qui) n'a d'égal que sa "poésie", qui invite assez clairement à la violence sexuelle ». Et de citer l'affiche des étudiants qui assure que « rien ne vaut une bonne clé de 12 et un joint à remettre dûment en place. Le plaisir de la salopette bleue n'a d'égal que le décrassage de la soupape de sécurité d'une bonne vieille chaudière à fioul ». Penaud, le BDS a remisé son affiche au placard et présenté ses plus plates excuses. Pas bon de tomber dans le collimateur des militantes d'Osez le féminisme…
« Je suis sûr que Manoukian a eu une érection en voyant Léa et son micro #Nouvellestar ». Voilà le très chic tweet qui a été diffusé en direct pendant l'émission de D8 Nouvelle Star le 15 janvier dernier. Le présentateur Cyril Hanouna balance sa petite bombe sur le plateau, pour la plus grande consternation d'André Manoukian et de la candidate chanteuse concernée. Dès le lendemain, les réseaux s'emparent de ce mini « tweetgate », stupéfaits que la chaîne laisse passer de telles grossièretés. Gêné, Hanouna reconnaît qu'il aurait peut été préférable d'« éviter de le passer à l'antenne ». Mea culpa également sur le mot « érection » de Laurent Marchi, producteur de l'émission. Qui trouve tout de même « génial » qu'on en parle, trop heureux de faire le buzz grâce à un tweet, d'aussi mauvais goût qu'il soit.
Selon une étude du Guttmacher Institute les femmes américaines auraient principalement accès à l'avortement parce qu'elles n'ont pas les moyens matériels d'élever un enfant. Pour Daniel Allott, analyste politique américain, la solution pour réduire le nombre d'IVG est donc toute trouvée : il suffit de payer les femmes pour les convaincre de mener leur grossesse à terme. « Il y a un nombre croissant de familles désireuses d'adopter, et, à cause de l'avortement légal, un déficit d'enfants disponibles », analyse-t-il, résumant la délicate et douloureuse question de l'avortement à une simple histoire de gros sous. Ou comment transformer sans complexe en un marché juteux la question des grossesses non désirées...
Il aurait mieux fait de tourner sept fois sa raquette avant de lancer une telle énormité. Selon le tennisman Jo-Wilfried Tsonga, nouveau machistador des terrains en terre battue, si le circuit féminin dans le tennis est moins marqué par des figures leader, c'est tout simplement à cause des hormones de ces dames. « Vous savez, les filles, elles sont plus instables émotionnellement que nous. Je suis sûr que tout le monde dira que c'est vrai, même les filles », diagnostique-t-il sans sourciller. « C'est juste à cause des hormones et toutes ces choses. On n'a pas tous ces mauvais trucs donc on est en forme en permanence et pas vous. C'est comme ça. ». Cher M. Tsonga, une poussée de testostérone vous aurait-elle brouillé l'esprit ?
IVG : les anti remontent au créneau
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