C’est le ministre tunisien de l’Éducation qui a trouvé qu’imiter des mouvements obscènes en sous-vêtements dans la cour du lycée, c’était aller un peu trop loin. Résultat : en voyant la vidéo postée samedi 23 février, il a ordonné une enquête pour démasquer (littéralement pour certains d’entre eux) les jeunes « shakers ». L’objectif était ensuite d’expulser les élèves concernés, voire de licencier le personnel éducatif ayant permis la réalisation de l’évènement.
En plus des traditionnelles tenues affriolantes du « Harlem Shake » certains des lycéens sur la vidéo arborent des fausses barbes et des tuniques de salafistes, une satire qui a sans doute participé à l’agacement du ministre. Seulement voilà les internautes n’aiment pas la censure, et ils sont solidaires résultat ? Le site du ministère a été piraté ce lundi. A la place de la page d’acceuil le message suivant était affiché : « HACKED BY Z & S » légendé d’un « Gree Tz to : Père Blanc » (salutations à Père Blanc, le lycée où a été tourné la vidéo) en fond la fameuse musique du « Harlem Shake » passait en boucle.
Sur les réseaux sociaux des milliers de jeunes se sont immédiatement mobilisés pour soutenir les élèves du lycée. Un groupe Facebook a été créé annonçant que le 1er mars un « Harlem Shake » géant serait organisé devant le ministère de l’Education !
A noter : au début de la vidéo contrairement au « rituel » habituel un jeune homme danse seul sur le son « Gangnam Style » avant de se faire pousser pour que commence le « Harlem Shake ».