Non, Alessandra, pas encore ! Venue chez Laurent Ruquier présenter « T’as le blues, baby », le roman-témoignage de sa désormais célébrissime dépression post-natale, l’animatrice préférée des Français s’est heurtée à Aymeric Caron (normal, pensez-vous), lequel a élégamment épinglé l’œuvre, la qualifiant de la plus « inutile » qu’il ait lue cette année, mais aussi à Natacha Polony, pourtant enceinte. En cause ? Outre le peu d’intérêt suscité par son sujet déjà maintes fois traité, la chroniqueuse a surtout reproché à la gouailleuse bonne copine ses propos anti-féministes.
« Il faut arrêter d’expliquer aux femmes aujourd’hui qu’en se mettant la pression à fond, on peut être bonne au boulot à 100%, avec ses enfants à 100%, être une bonne mère et une bonne épouse ! »
Ah oui ? Tu sais ce qu’on aimerait, nous, Alexandra ? C’est que tu arrêtes de parler en notre nom...
On a souvent épinglé dans ces colonnes les publicitaires d’hier et d’aujourd’hui, coupables de véhiculer une image récurrente de la femme faible et cantonnée à sa fonction sexuelle et/ou maternelle. Et si on inversait les rôles ? Que se passerait-il ? C’est la question à la laquelle ont cherché à répondre trois étudiants de l’université de Saskatchewan (Canada) dans un film hilarant qui fait vraiment du bien ! Magnéto, Serge !
Je déclare ouvert le 66e Festival… du sexisme ? Sans vouloir faire de mauvais esprits, on notera juste au passage que, parmi les 19 réalisateurs sélectionnés en 2013 pour la Palme d’Or, il n’y a qu’une seule femme. Bon ok, c’est mieux que l’année dernière où nos 22 sélectionnés se sont carrément retrouvés entre mâles tranquillou. Ah oui, pour info, en 66 ans, une seule représentante du sexe dit faible a été couronnée de ladite Palme. C’était Jane Campion, et c'était il y a 20 ans…
Cannes ou le remake de La Femme invisible.
Chroniqueuse dans l’émission à succès de D8 « Touche pas à mon poste », l’ex-dirlo de la Starac a donné un bon petit coup de tatanne à la gent féminine en débriefant la première du très décevant « Un air de star ». Concernant la prestation de sa maîtresse de cérémonie Karine Lemarchand, jugée ratée (« de la merde », pour Enora Malagré), elle a déclaré :
« Un prime, c’est compliqué à tenir, pour une femme (…) parce qu’il y a très peu de femmes qui ont assez d’énergie pour un divertissement. »
Ouah, merci pour cette intervention, Alexia !
Un petit clin d’œil à nos confrères de Direct Matin qui, en guise d’introduction d’un article sur des séjours de remise en forme entre copines, ont eu cette formule magique :
« "C’est décidé, pendant les vacances, je me prends en main." Pour que le sempiternel refrain féminin devienne réalité… »
Euh... juste une question : le sempiternel quoi ?