Dans le métro de Pékin, les vendeurs de souvenirs et autres gris-gris proposent leur dernière nouveauté : des lézards et des tortues miniatures vivants en porte-clés. Cela fait quelques mois déjà que ce business d'un nouveau genre fleurit en Chine, un pays peu scrupuleux qui ne s'embarrasse pas du droit des animaux. Aucune législation n'est mise en place dans le pays pour défendre la cause des animaux domestiques, et une seule loi définit la protection des animaux sauvages, ce qui est la principale explication à leur triste sort.
Vendu environ 1 euro, ce produit vivant plaît tout autant aux touristes qu'aux locaux comme l'indique le site aufeminin.com. Des porte-clés d'un goût plus que douteux, constitués de petits animaux enfermés dans des sacs hermétiques qui contiennent un liquide nutritif et de l'oxygène censés permettre aux petites bêtes de survivre deux mois. En réalité, les animaux pris aux pièges finissent par mourir étouffés dans leur emballage plastifié au bout de quelques jours…
Âmes sensibles, défenseurs de la cause animale ou simples indignés, il est possible de vous mobiliser pour espérer faire cesser ce commerce, en signant une pétition en ligne dans laquelle il est demandé « à l'ONU d'exiger du gouvernement chinois qu'il interdise la fabrication et la commercialisation d'amulettes et de bijoux contenant des animaux vivants. »
Camille Coutant
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