Un « flash-boob» pour une pizza
Calzone, napolitaine, quatre fromages : alléchant, non ? D’autant plus quand une pizzeria américaine située à Champagne, non loin de l'Université d'Illinois, vous propose de vous offrir une pizza gratuite… Le hic ? La contrepartie de cette promotion uniquement destinée aux femmes est tout sauf appétissante, le deal étant : montrez vos seins (ou en version originale, opérez un « flash boobs »), la direction vous offre une pizza. Une opération séduction d’un goût plus que douteux, pourtant relayée fièrement par la pizzeria sur les réseaux sociaux à travers des slogans tous plus savoureux les uns que les autres : « On a vu de belles paires de seins, on en veut plus » ou encore « Dernier appel, une pizza contre des seins, seulement pour les femmes ». Heureusement, dur dur d’assumer sur la longueur un tel niveau de machisme consternant : suite à la levée de bouclier que cette campagne pro flash-boobs n’a pas manqué de provoquer, la pizzeria a rapidement fait marche arrière. Suspension de ses comptes Facebook et Twitter, silence radio imposé : chez Drew’s Pizza, on a pris conscience, mais un peu tard, qu’on avait dépassé les limites du marketing.
Elle est écervelée, chiante, caractérielle, caricaturale à l’extrême, pétasse, superficielle : Bref, c’est une connasse. La « Connasse », c’est la nouvelle héroïne du programme court humoristique de Canal Plus, qui succède à « Bref », le « shortcom » à succès de la chaîne. À peine diffusé (la mini-série a débuté lundi 16 septembre), le format divise déjà. D’un côté, les détracteurs que le simple titre hérisse. « Sexiste », « affligeant », « insupportable » : la « Connasse » outre par sa « succession de stéréotypes vains ». Face aux critiques les plus virulents, les supporters ne manquent pas non plus d’arguments. Les fans de la « Connasse » voient en elle une illustration politiquement incorrecte, tendrement acerbe et ironiquement drôle d’une anti-héroïne que l’on prend plaisir à moquer depuis son canapé après une dure journée de labeur. Icône sexiste ou non ? Les téléspectateurs choisiront leur camp.
C’est bien connu, les fans de jeux vidéo sont des hommes bourrés de testostérone, en mal de virilité, décidés à affirmer le mâle qui sommeille en eux et irrémédiablement attirés par des pin-up en bikini gonflées au collagène... Les clichés se suivent et se ressemblent ? Certes, et pourtant on a à peine l’impression d’exagérer, tant la vision des hommes véhiculée par les concepteurs de jeux vidéo reste primaire. Ainsi, alors que le cinquième épisode du cultissime GTA (Grand Theft Auto ) est sorti ce mardi, force est de constater que les trois personnages principaux sont encore une fois uniquement masculins. Les femmes ? Relayées aux personnages secondaires, souvent sous les traits de strip-teaseuses ou serveuses sexy. Il serait en effet dommage de menacer un jeu qui rapporte pas moins de 270 millions de dollars sous prétexte d’y glisser des personnages féminins, qui pourraient froisser la virilité des joueurs.... N’en déplaise aux Wonder Woman et autres Cat Woman, le girl power n’est pas encore à l’ordre du jour.