Samedi 11 janvier sur France 2, dans l'émission « On n'est pas couché », Nicolas Bedos, affublé d'une barbe et d'une moustache à la Hitler inventait une discussion avec un fan de Dieudonné. Une réponse osée à l’ex-humoriste dans un sketch de près de douze minutes qui a suscité la polémique : certains s'indignant de son traitement de l'affaire, d’autres saluant le brio de sa chronique. « Je ne dis pas bravo à ce con de Dieudo qui a kidnappé l'humour sur les feujs et les rebeus pour mieux servir une soupe cuisinée à Berlin dans les années 1940 », disait-il ainsi avant de s’adresser directement à Dieudonné dans un langage fleuri, lui offrant « une merguez », sa « petite quenelle maison ».
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Depuis sa diffusion, sa chronique a connu un énorme succès : elle été vue par plus de trois millions de fois sur Youtube. Mais son auteur serait depuis aller vivre chez « un ami ». Interrogé ce mardi sur Europe 1, Nicolas Bedos a en effet révélé avoir reçu « des centaines de menaces de cassage de gueule, y compris même des menaces de mort prises au sérieux par la police actuellement ». Pour l’humoriste, « On a affaire à une véritable secte ». Et si le trublion du PAF précise qu’il n’est pas « pas là pour pleurnicher », il souligne avec ironie que ceux qui veulent le faire taire aujourd’hui sont les mêmes qui demande à ce que Dieudonné « ne soit pas tu ». Nicolas Bedos a, par ailleurs, attaqué l’attitude de certains artistes pendant cette affaire : « Des gens ont peur de perdre des places. Il y a des gens dont le public, selon eux, est aussi celui de Dieudonné ».