Mais où va le monde ? Alors que les fans pleurent encore la disparition de Paul Walker, décédé le 30 novembre dernier dans un terrible accident de voiture à Los Angeles, le site BidAMI vient de mettre aux enchères des objets récupérés sur les lieux du crash et ayant appartenu à la star.
L'objet vedette de cette vente aux enchères pour le moins glauque ? Des lunettes de soleil, que Paul Walker - si l'on en croit BidAMI - portait au moment où la Porsche que conduisait son ami Roger Rodas a fatalement percuté un arbre au bord de la route.
« Le consignataire errait sur les lieux, choqué et accablé, quand il a trouvé une paire de lunettes de soleil près du lierre, explique BidAMI. Après l'avoir montrée à l'un des officiers de police, il a été chassé. Les lunettes étaient tellement sales qu'il les a entourées d'un mouchoir et mises dans sa poche, peut-on lire. Le lendemain, en lisant les informations sur la tragédie, il a vu des photos de Paul Walker à une soirée caritative, peu avant sa mort. Les lunettes qu'il avait récupérées étaient exactement les mêmes. »
Outre les lunettes de soleil ayant (peut-être) appartenu à Paul Walker, les fans les plus extrêmes pourront aussi enchérir pour remporter « quelques débris que [le consignataire] a voulu garder en souvenir ». À savoir l'extincteur ayant servi à éteindre le feu de la voiture, de la tôle brûlée et un bout de bitume calciné. Un maigre butin, que BidAMI espère pourtant vendre à prix d'or. Mais pas question, pour le site Internet, que l'on l'accuse de vouloir monnayer la disparition de Paul Walker.
Se défendant de toute cupidité, les organisateurs de la vente aux enchères ont déclaré avoir l'intention de reverser « une partie des bénéfices » à Saving America's Mustang, une association de sauvegarde des chevaux sauvages américains. Mouais.
La vente aux enchères n'a en tout cas pas été au goût des fans de l'acteur de Fast & Furious, certains d'entre eux ayant même été jusqu'à menacer de mort des employés de BidAMI. « Un site de ventes aux enchères propose à la vente des objets que les gens souhaitent acquérir, ce n'est pas notre rôle de juger de la moralité de ces ventes », se défend, en vain, le site Internet, qui vient d'ailleurs de proposer un vote aux internautes. « Selon vous, c'est objets doivent-ils être vendus », demande-t-il.
Mais si la réponse est un « non » ferme pour 84% des participants, il semblerait que cette réponse ne change en rien les intentions de BidAMI. Pour preuve, la durée de la vente aux enchères a été prolongée jusqu'au 27 mars prochain.