L’enfant, âgé de 11 ans, a été enlevé par un homme d’une cinquantaine d’années déjà condamné pour viol et agression sexuelle sur mineur. C’est à 200km du lieu de l’enlèvement que l’homme sera interpellé en compagnie de l’enfant, marchant tous les deux sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute A 20. Le ravisseur est toujours en garde à vue.
Le jeune garçon, toujours très perturbé par cet évènement, n’a pourtant pas hésité à raconter son calvaire. Il raconte que c’est dans le parc Tassart, qui borde le Lot, que le ravisseur l’a forcé à le suivre : « Gilles m’a pris par le bras et m’a dit que, si je ne venais pas, il allait me tuer ». Ils ont ensuite marché puis se sont rendus à la gare de Cahors : « Il voulait monter dans le train sans le ticket. Alors, on est montés dans une voiture en auto-stop » raconte-t-il. « J’avais tellement peur, se souvient-il. Celui qui conduisait demandait si j’étais son fils, mais comme il avait sa main sur ma bouche, j’ai pas pu dire la vérité ».
Le jeune garçon, effrayé, déclare cependant que l’homme ne l’a pas touché. Une information confirmée par le substitut du procureur de la République, car les examens médicaux pratiqués sur le mineur n’ont effectivement pas révélé de violences sexuelles.
La famille du jeune garçon n’a cessé de chercher l’enfant, accompagnant la police dans leurs recherches : « Je l’ai cherché toute la nuit. J’ai demandé à beaucoup de monde, mais on ne le trouvait pas. J’avais trop peur… » raconte le frère de la victime, âgé de 16 ans. Le jeune homme poursuit : « Il doit rester en prison. Si aujourd’hui il a fait ça, demain il peut le refaire ».
Un drame qui relance la question de la récidive et des solutions à apporter pour qu’un homme condamné pour violences ne soit plus en mesure de récidiver, une fois sorti de prison.
Source : Le Parisien
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