La nomination de Manuel Valls au poste de Premier ministre après le remaniement a écarté, sur leur propre décision, le parti Europe-Ecologie - Les Verts du gouvernement. Cécile Duflot l’avait elle-même annoncé, si Manuel Valls tait nommé, elle démissionnerait de son poste. Pourtant à l’heure du remaniement, le chef de file des sénateurs écologistes, Jean-Vincent Placé était fortement pressenti pour intégrer le nouveau gouvernement.
Bon gré mal gré, il a dû respecter la décision de son parti et s’est même montré satisfait de la nomination de Ségolène Royal au ministère de l’Ecologie. « À partir du moment où les écologistes ne sont pas là, le fait que ce soit Ségolène Royal qui soit au ministère de l'Écologie, ça me rassure », a déclaré Jean-Vincent Placé sur RCJ. « Parce que je connais bien Ségolène Royal et ses convictions écologistes, ses compétences sur le dossier et puis, disons-le, une forme de charisme personnel, d'audience, qui peut intéresser davantage les Français à l'écologie. [...] Je fais le pari qu'il faut aider ce gouvernement », a-t-il ajouté.