Let, ace, passing shot, slice… Ces mots vous sont aussi étrangers que le chinois. Pas de souci, nous allons essayer de vous remettre à jour en peu de temps. Avec ces cinq points, vous aussi, le matin à la machine à café, vous pourrez parler de la performance de Jo-Wilfried Tsonga, des déboires de Roger Federer…
Un tennisman doit commencer par servir du côté droit et envoyer la balle en diagonale dans le carré de service opposé juste derrière le filet. S’il ne réussit pas du premier coup, il a droit à une seconde tentative. S’il échoue encore, le point est marqué par l’adversaire. Si la balle touche le filet (let) lors du service, il est à refaire. Le serveur doit toujours alterner entre droite et gauche après chaque point. Pour marquer un point, le tennisman doit mettre son adversaire en difficulté afin que celui-ci ne rattrape pas la balle après le premier rebond, qu’il l’envoie dans le filet ou en dehors des lignes de jeu. En simple, il n’est pas autorisé de faire rebondir la balle dans les couloirs.
Le décompte des points
Lors d’un match de tennis, le décompte des points se fait de cette façon : 15, 30 et 40 et jeu. Si les deux joueurs sont à 40-40 (égalité), un des deux tennismen doit marquer ensuite deux points consécutivement pour remporter le jeu. Après chaque jeu, le serveur change. Lorsque un tennisman arrive à prendre le service de l’autre, il réalise un « break », presqu’indispensable pour gagner un set.
A Roland Garros, à l’instar des autres tournois du Grand Chelem (Wimbledon, Melbourne, New York), les matchs, chez les hommes, se jouent en trois sets gagnants. Ainsi, un match peut durer cinq sets si les deux tennismen s’accrochent. Chez les femmes, une rencontre se joue en deux sets gagnants. Pour gagner un set, il faut remporter 6 jeux, avec une avance de deux jeux minimum sur son adversaire. Si les deux joueurs sont à 6-6, le « tie-break » les départage. C’est le premier qui arrive à sept points dans ce jeu décisif, avec deux points d’avance minimum, qui remporte le set.
Les changements de côté
A la fin de chaque jeu impair, et à la fin de chaque set, les deux tennismen doivent changer de côté. Lors d’un « Tie-break », un changement de côté se fait après le sixième (et ses multiples) point. Lors de ces changements de côté, les joueurs disposent d’une minute trente de repos où ils peuvent manger, se déshydrater, mais en aucun cas parler à leur entraîneur.
Un petit peu de vocabulaire
Ace : lorsque le service du « serveur » n’est pas touché par le « receveur ». Milos Raonic en est l’expert.
Amorti : balle coupé qui rebondit très faiblement juste de l’autre côté du filet. Fabrice Santoro le maîtrisait à merveille.
Chop : le coup donné permet à la balle d’avoir une trajectoire relativement rectiligne et freinée au moment du rebond.
Coup droit : coup effectué du côté de la main qui tient la raquette.
Jeu blanc : jeu où l’un des deux tennismen ne marque pas un seul point.
Lift : une balle « liftée » a une trajectoire bombée et prend de la vitesse et de la hauteur au moment du rebond.
Lob : lorsque l’adversaire monte au filet, le moyen de marquer le point est de faire passer la balle au-dessus de lui.
Passing-shot : l’autre moyen de faire face à une montée au filet. Coup puissant ou tout en toucher qui contourne l’adversaire au filet.
Revers : à une main (comme Roger Federer, ou Richard Gasquet) ou à deux mains (Rafael Nadal), il est réalisé lorsque la balle arrive sur l’opposé du coup droit.
Slice : effet latéral imprimé à la balle qui permet de donner une trajectoire incurvée à la balle
Smash : coup frappé au-dessus de la tête permettant de rabattre violemment la balle dans le côté adverse du court.