La « soucoupe volante » de la NASA a été placée à plus de 30km au-dessus du sol à l’aide d’un ballon gonflé à l’hélium. De là, une roquette l’a emmené encore plus haut, à plus de 50km de hauteur. Jusqu’ici, les ingénieurs ayant participé au projet pouvaient espérer un succès total du test. Mais malheureusement, le parachute censé amortir sa descente vers l’océan pacifique ne s’est que partiellement déployé, faisant s’abîmer l’engin en mer. Le tout était retransmis en live sur internet. Pourtant, selon la NASA « le test était réellement concluant », rapporte le journal britannique The Telegraph. L’engin concentre de nouvelles technologies qui seront demain la clé pour faire atterrir de grosses charges sur Mars, où l’atmosphère est 99% plus fine que sur la Terre - et donc bien moins propice à ralentir naturellement tout module censé y atterrir.
Pourquoi ce test en haute altitude? Justement parce qu’à une cinquantaine de kilomètres du sol, l’atmosphère est aussi dense que sur la planète rouge. La forme de l’engin, quant à elle, n’est pas réellement inspirée du film « Mars Attack ». Mais elle s’explique simplement: il s’agit d’une sort de ceinture ou d’enveloppe gonflable qui entoure l’objet qui doit atterrir à plusieurs centaines de kilomètres de notre planète bleue. Les ingénieurs ont imaginé une solution innovante: en faisant gonfler progressivement une structure autour de l’aéronef, ils augmentent de façon contrôlée la portance de l’air, et peuvent ainsi contrôler finement la décélération des objets à « livrer » sur Mars. Et c’est donc de ce point de vue que le test a été un succès. Ironie du sort, le parachute utilisé est issue d’une technologie pourtant éprouvée, puisque des systèmes similaires sont employés depuis 1976 dans les missions vers Mars. Vous pouvez revoir le test dans son ensemble avec cette vidéo: