Ce genre d’anecdotes émaillent les success stories : celle du label, du producteur ou de l’agent qui, manquant dramatiquement de jugeote, rate l’occasion de signer un artiste qui deviendra plus tard célèbre dans son domaine. C'est par exemple l'histoire de Mike Smith, le directeur artistique de la maison de disques qui refusa de signer les Beatles chez Decca à leurs débuts...
Les chanteurs ne sont pas les seuls à faire les frais des visions à courte vue des producteurs. Christina Hendricks, l’une des stars de la série Mad Men, a récemment confié au Guardian que le rôle de Joan Holloway lui avait coûté son contrat avec l’agence qui la représentait à l’époque.
Alors que son manager l’avait encouragée à accepter ce rôle qui allait la rendre célèbre, son agence, elle, a condamné ce choix. « Il m’ont dit : “C’est une série d’époque, ça ne marchera jamais. Nous avons besoin que vous nous rapportiez de l’argent et cette série n’en gagnera pas ”. Ils ont finalement décidé de me lâcher », a raconté l’actrice, récemment vue sur la Croisette pour présenter le premier film de Ryan Gosling, Lost River.
Depuis, Mad Men est devenu une série quasi-culte, adulée par la critique et adorée par ses fidèles fans. Et ses acteurs principaux, dont Jon Hamm, Elizabeth Moss, et bien sûr Christina Hendricks, sont courtisés par Hollywood.