Après s’être retiré pendant une petite année de la vie médiatique afin de « vivre, voyager et se retrouver » comme elle l’expliquait récemment à Télé-Loisirs, Shy’m fait un retour remarqué à l’occasion de la sortie de Solitaire, son cinquième album. En pleine promotion de ce dernier, l’artiste de 28 ans a accordé un entretien au magazine Gala. L’occasion pour Tamara Marthe (son vrai nom) qui a complétement changé de look ces derniers mois (cheveux rouge flamboyant, piercing dans le nez et tatouages de plus en plus nombreux) de parler du paradoxe entre sa véritable identité et de celle qu’elle s’est créé pour l’artiste que l’on connaît aujourd’hui. « Shy’m est un personnage, bien loin de ce que je suis », confie-t-elle, avant de revenir sur son enfance, sans père mais heureuse et stricte. « À la maison, il y avait des règles, des horaires. Je devais aider aux tâches ménagères et ne jamais manquer de respect à personne. Maman voulais que je passe le bac, elle m’emmenait aux cours de danse, de claquette, de piano. J’étais une enfant timide et facile à la fois, je n’avais pas beaucoup d’amis à part ma copine Lucia », se souvient l’interprète de « La Malice ».
Difficile de l’imaginer comme telle quand on voit la show girl qu’elle est aujourd’hui devenue. « Je ne sais pas pourquoi je fais ce métier. Il me construit autant qu’il me détruit », avoue celle qui dit n’avoir jamais bu, fumé ou même être allée en boîte plus jeune, parce qu’elle n’aimait pas ça. « C’est une relation maso, on attend les coups de fouet, on aime les applaudissements. Mais quand je monte sur scène, je souffre. Cette profession est extrême », analyse-t-elle.
Quant aux critiques dont elle fait de plus en plus l’objet concernant ses tenues souvent sexy sur scène ou lors de ses apparitions publiques, l’ex-jurée de « Danse avec les Stars » s’insurge. « Mes tenues sont assez conventionnelles finalement. D’autres artistes bien avant moi dansaient à moitié nues, avec des cheveux colorés et des tatouages. Et pourtant, ça choque encore. Je tiens à rappeler que ce que je fais n’a rien à voir avec des bandes-annonces pour films érotiques ni avec des pubs pour des serviettes hygiéniques. Ce que je mets en scène est artistique, c’est sensuel ». Que ses détracteurs se le tiennent pour dit.