On a tout raconté sur Tristane Banon : ses rapports avec sa mère, Anne Mansouret, conseillère régionale de Haute-Normandie et membre du PS, celle-là même qui l'avait dissuadée de porter plainte suite à la supposée tentative de viol de DSK sur sa fille lors d'une interview. On a raconté aussi les piges de Tristane pour atlantico.fr ou Le Figaro, alimentant de nouveau les thèses du complot les plus farfelues.
Mais on oublie que Tristane Banon, avant d'être la "femme française qui accuse DSK" (après Nafissatou Diallo, la première à avoir osé attaquer aux Etats-Unis), est un auteur reconnu. En outre, si son premier roman, "J'ai oublié de la tuer" (édité chez Anne Carrière), est resté assez confidentiel, il a néanmoins obtenu le prix du premier roman de Chamberry et a été réédité au Livre de Poche. Deux ans après, Tristane Banon sort "Trapéziste", toujours chez Anne Carrière.
Enfin, en 2008, chez Plon, elle publie le très remarqué "Daddy Frénésie". Elle y parle de ce père qui ne l'a jamais reconnue, et par-delà son histoire personnelle, des liens du sang, de l'absence, de la filiation. A l'occasion de la sortie, Tristane Banon s'était confiée à Muriel Beyer pour Terrafemina. Revoir l'interview :
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