Cet entretien a été l’occasion de nombreuses révélations. Etonnante de franchise, Anne Mansouret s’est confiée sans hésiter sur sa relation avec sa fille Tristane.
« Nous n'avons pas du tout la même sensibilité. Si ce n'était pas ma fille, je ne l'aurais pas choisie pour amie et vice-versa. On a ensemble toute une affection, toute une tendresse qui prend le pas sur ces divergences. Elle me reproche en gros d'être quelqu'un de trop pragmatique, de trop dure, qui voit les choses toujours d'une façon positive et non pas avec l'émotion et les tripes. Sans rien lui reprocher, je constate que c'est une artiste avec une sensibilité exacerbée (...) On est sur deux planètes en terme de sensibilité qui ne sont pas comparables »
Cela n’empêche pourtant pas Tristane et sa maman Anne Mansouret de communiquer régulièrement aussi bien par téléphone que par internet. Malgré tout, les deux femmes n’ont pas la même opinion sur bien des sujets. Sans doute une des raisons qui explique pourquoi Anne Mansouret a décidé de convaincre sa fille de ne pas porter plainte contre DSK en 2003.
Un conseil que Mansouret réitère aujourd’hui encore : « C'est un conseil pragmatique, fondé sur le fait que quand on voit la totalité des plaintes qui sont déposées pour crime sexuel ou pour agression sexuelle, on s'aperçoit qu'il y a beaucoup à perdre et absolument pas grand-chose à gagner »
Interrogée ce matin à la radio, le père de Tristane Banon n’a pas souhaité réagir à ces propos, arguant qu’il n’avait rien à faire dans ce débat entre Anne Mansouret et sa fille.
Source : Ozap
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