« On a besoin de comprendre ce qui se passe avec des méthodes scientifiques. L'objectif est de permettre de mieux gérer le risque requin et de prévenir des attaques qui ont atteint le niveau le plus élevé depuis 30 ans, qui plus est, dans des lieux où il n'y en avait pas », a déclaré le sous-préfet de Saint-Paul, Thomas Campeaux.
Afin de comprendre pourquoi ils se sont sédentarisés et sont de plus en plus assoiffés de sang humain, et pour prévenir les risques, le marquage se fera à l’aide de « balises acoustiques », mises en place dans le ventre des requins.
Une dizaine de tests seulement sont effectués pour le moment sur un type de squale très spécifique. Ces balises ne sont placées que sur les requins tigres et les requins bouledogues, jugés les plus dangereux. Des sons seront envoyés à des stations d’écoutes fixées à des bouées.
Une étude sur les facteurs « naturels », c’est-à-dire les courants, la pollution, ou la turbidité sera entreprise en même temps.
« Le faisceau d'informations récupéré permettra d'établir une échelle de risque, comme pour les avalanches » rapporte Thomas Campeaux.
Les plages de Boucan Canot et Roches noires, très touristiques, sont toujours fermées suite à la dernière attaque. Cette année les requins ont fait deux morts à la Réunion.
VOIR AUSSI
Attaque de requin à la Réunion
Un requin fait une peur bleue aux baigneurs du bassin d’Arcachon
Attaque de requin à la Réunion : «Je me suis protégé en tapant sur le requin»
La présence d’un requin sur une plage du Pas-de-Calais sème la panique