Après les essais concluants de cette fameuse machine de 750 tonnes, 12 mètres de haut, 14 de long et 8 de large, la construction va pouvoir débuter. Elles vont rejoindre les places prévues tout au long du littoral Français d’ici 2015. Le but est de remplacer les énergies actuelles en partie pour produire une énergie propre et durable.
Dix milliards d’euros est le prix de ces installations donc il vaut mieux ne pas faire d’erreurs. C’est pourquoi les industriels comme Suez, GDF, Areva et Vinci avaient déposé les dossiers et ont décroché les marchés après l’appel d’offre de l’Etat. Areva a commencé la fabrication des turbines sous marine chez WeserWind en Allemagne (usine du groupe français). Areva construira cinq fermes éoliennes en Atlantique et dans la Manche, mais avec le concours d’EDF Énergies Nouvelles (EDF EN). Les turbines feront 5 mégawatts (MW), peuvent produire 2,8 millions d’euros d’électricité pour l’année.
Mais il faut savoir que lorsqu’une éolienne terrestre produit l’équivalent de 25% de sa pleine puissance en courant, une bonne éolienne en mer elle, en donne 40%. C’est donc plus rentable. Areva a déjà ses six premières installations qu’il teste à quarante kilomètres de la côte allemande, et ça fonctionne bien. Elles sont prévues pour résister aux agressions du milieu marin, la corrosion, l’humidité... Pourvu que les éoliennes Offshore fonctionnent bien car c’est l’avenir mais un drôle d’investissement aussi.
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