La planète est en danger, selon le dernier rapport Planète vivante, publié mardi par le WWF (World Wide Fund for Nature), qui signale la forte consommation, la surexploitation des ressources naturelles et l’augmentation de la population parmi les principaux éléments en cause dans la détérioration de la Terre. Cette étude a été lancée par André Kuipers, l’astronaute hollandais de la Station spatiale internationale (ISS). Il a ainsi indiqué avoir vu en tournant autour de la Terre « l’empreinte de l’humanité sur la planète », rappelant que « nous n’avons qu’une Terre ». Jim Leape, directeur général de WWF International, a assuré que « nous utilisons 50% de ressources de plus que la Terre ne peut en produire de manière durable, et si rien ne change, d'ici l'an 2030, même deux planètes supplémentaires n'y suffiront pas ».
Le rapport 2012 Planète vivante utilise un indice pour mesurer les changements dans la santé des écosystèmes. Aujourd’hui, le rapport assure que cet indice, qui suit plus de 9 000 populations de plus de 2 600 espèces, souffre d'un déclin global depuis 1970, les écosystèmes tropicaux étant les plus touchés par cette réalité avec une baisse de 60% en 40 ans. En outre, l’étude souligne l'impact de l'urbanisation : en 2050, deux personnes sur trois vivront en ville et la population dans les pays pauvres sera plus de quatre fois celle de 1961. Le rapport conclut que 13 millions d’hectares de forêts ont disparu de la planète chaque année entre 2000 et 2010, et que la population mondiale a plus que doublé depuis 1950.
Alexandra Gil
Avec AFP
Crédit photo : ESA
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