Les principales entreprises sont AREVA et EDF. Si la France devait se désolidariser du nucléaire, cela aurait donc un impact majeur sur l’emploi. Selon Henri Proglio, PDG d’EDF, "cela menacerait 400.000 emplois directs et indirects de la filière nucléaire, 500.000 emplois dans les entreprises actuellement localisées en France et très gourmandes en énergie, comme l'aluminium, qui risquerait de partir à l'étranger. Il faut y ajouter 100.000 emplois futurs provenant du développement du nucléaire mondial à partir de la France".
Les chiffres sont éloquents ! Et le débat fait rage quand on sait qu’au total cela aurait un impact sur le Produit Intérieur Brut français qui perdrait environ 1 point, ce qui est énorme pour l’Hexagone.
Faut il s’alarmer ? Certains comme Nicolas Hulot pensent que non. A son avis, ces chiffres ont été quelques peu gonflés aussi bien au niveau du nombre de chomeurs potentiels comme au niveau de de la perte financière.
Eva Joly, va plus loin "Loin de ces caricatures, de ces manipulations, je souhaite rétablir des faits et engager avec vous l'avenir énergétique de notre pays. Monsieur Proglio est d'une mauvaise foi terrible" et "trompe les salariés"." Ce qui est certain c’est que le prix de l’électricité devrait augmenter que l’on démantèle ou pas le nucléaire et soit dit en passant , désamorcer les centrales coutera tout autant.
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