Depuis des mois, les créanciers tentent de négocier les termes de l'abandon d'une partie de la dette grecque, avec pour objectif une réduction de cent milliards d'euros qui ramènerait le ratio PIB/endettement de 160% à 120%.
En claquant la porte, le fonds d'investissement espagnol provoque de nouvelles et vives inquiétudes sur la possibilité de trouver un accord à ses discussions essentielles pour l'avenir de l'Europe. Les investisseurs n'accepteraient pas une décote de 50% en échange de nouveaux titres de dette, ils voudraient obtenir une part en cash ce dont la Grèce ne voudrait pas.
Le temps est compté pour Athènes qui devra rembourser une créance de 14 milliards dés mars et qui devra obtenir de nouveaux prêts pour y arriver.
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