Le Conseil Supérieur des Forces Armées égyptien (CSFA), qui assure la transition du pouvoir depuis la chute d’Hosni Moubarak le 11 février 2011, a multiplié les gestes symboliques pour marquer l’anniversaire de la révolution égyptienne.
La date symbolique du 25 janvier, le jour où le peuple s’est soulevé, a été décrété jour férié. La justice militaire a aussi accordé la grâce à 1.960 prisonniers, parmi lesquels le blogueur Maïkel Nabil, condamné à deux ans de prison pour avoir critiqué l'armée. Le pouvoir militaire, très critiqué par des contestataires qui réclament une deuxième révolution, a surtout accédé à une demande insistante de nombreux partis, des mouvements populaires et des capitales occidentales comme Washington, à savoir la levée de l’état d’urgence, qui autorisait à restreindre les libertés publiques et à exercer une justice expéditive. Cette législation était en vigueur en Égypte depuis 1981.
Des célébrations officielles et parades militaires auront lieu toute la journée, afin de « préserver l'esprit du 25 janvier qui avait unifié le peuple égyptien », selon les déclarations du pouvoir.
(Source : libération.fr)
Crédit photo : Euronews
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