Le 13 janvier 2012, les dernières banques privées arrêtaient les négociations avec le gouvernement grec concernant la restructuration de la dette du pays. La délégation bancaire ne supportant plus de devoir, sans cesse, accepter des conditions constamment changeantes avait claqué la porte.
Les organismes bancaires avaient pourtant approuvé l'échange contre de nouveaux titres avec une décote de 50% et s'accomodaient d'une échéance bien plus lointaine (20 à 30 ans). Après avoir obtenu ces efforts, les négociateurs mandatés par le gouvernement grec ont exigé en plus une diminution des taux d'intérêts ce qui a provoqué l'exaspération des banques qui ont mis fin aux tractations.
Les discussions ont donc repris ce 18 janvier, dans un climat de méfiance, pour tenter d'enfin arriver à un accord qui permettrait au gouvernement de Lucas Papademos d'obtenir l'activation du second plan d'aide prévu (130 milliards). Le 20 mars, Athènes doit rembourser un emprunt important et sans l'aide, ce ne sera pas possible.
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