A l’occasion du concert organisé pour célébrer le « Black History Month », le mois durant lequel les Etats-Unis rendent hommage à la contribution de la communauté noire à son histoire et sa culture, Barack Obama a donné de la voix. Alors que les musiciens sur scène entamaient un standard du blues, ils ont invité le président à les rejoindre en lui rappelant que le mois dernier à New York il avait déjà poussé la chansonnette en entonnant le tube « soul » de Al Green. « Vous pouvez le faire », a lancé l’un des musiciens, avant que Mick Jagger ne tende le micro à B. Obama. Sous l’impulsion du célèbre rockeur et des guitaristes B.B King et Buddy Guy, le président américain s’est alors emparé du micro pour entamer le refrain de la chanson « Sweet Home Chicago » du bluesman Robert Johnson. S’il s’est bien gardé de monter sur scène, il a chanté en chœur les paroles de ce morceau qui célèbre son ancien fief politique de l’Illinois.
Autre vedette de la soirée, Mick Jagger a enflammé l’ambiance et l’assemblée en entamant « I can’t turn you loose » avant d’enchaîner avec « Commit a crime », accompagné par le guitariste Jeff Beck et de se déhancher sur « Miss you ».
Barack Obama a salué une soirée « extraordinaire » : « lorsqu'on est président, on ne peut pas sortir le soir pour marcher, s’éclaircir les idées ou sauter dans une voiture. C’est frustrant. Mais il y a aussi les soirées lors desquelles B.B. King et Mick Jagger viennent chez vous ! », a-t-il lancé. Pour cette soirée « Red, white, blues », le président américain a tenu à souligner l’universalité du blues, qui « nous rappelle que tous nous avons traversé des temps plus difficiles ». Le premier président noir des Etats-Unis a également déclaré : « je suis fier d'accueillir ces artistes pas seulement en tant qu'admirateur, mais aussi en tant que président, parce que leur musique nous enseigne que lorsque nous nous trouvons à la croisée des chemins, nous ne fuyons pas nos problèmes, nous leur faisons face, nous chantons à leur sujet ».
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