Le verdict a été prononcé le 12 avril, le vendeur de sex toys, qui reste anonyme pour l'instant, s'est vu infliger cette lourde peine aux motifs d'“ importation, détention et exposition de produits licencieux et pour diffusion d’imprimés et de photos contraires à la morale et aux bonnes mœurs ”.
Les juges ont aussi retenu une autre charge envers l’inculpé, il aurait reçu une autorisation du ministère de la Santé basée sur des déclarations mensongères quant aux données fournies sur le type d'activité de sa discrète boutique de Casablanca. Le registre de commerce de l'accusé, stipulant uniquement la vente de produits alimentaires, ne couvrirait pas les objets érotiques.
Le jeune homme, qui commerçait dans le quartier Sbata, a été judiciairement poursuivi le 9 mars 2012, arrêté et enfermé dans la prison d'Oukacha.
L'affaire met en lumière le décalage entre les pratiques culturellement admises et juridiquement condamnables, l'importante clientèle le prouve sans aucun doute possible.