La contestation contre Vladimir Poutine croît en Russie, après sa réélection en mars pour un troisième mandat après un intermède de quatre ans comme Premier ministre. Les premières manifestations se sont tenues en décembre dernier, après la victoire du parti de Vladimir Poutine aux élections législatives, contestées par l’opposition qui dénonçait des fraudes massives.
L’opposition se réunira de nouveau aujourd’hui à midi place Pouchkine, au cœur de Moscou, avant d’entamer une marche qui devrait rassembler plusieurs dizaines de milliers de personnes, tandis que l’attitude du régime se durcit. En prévision de cette mobilisation, des perquisitions ont été menées au domicile de plusieurs opposants, comme le leader du front de gauche Sergueï Oudaltsov, ou encore le dirigeant du mouvement Solidarité Ilia Iachine. Les amendes infligées aux protestataires en cas de troubles se sont quant à elles considérablement alourdies. Ilya Ponomarev, du mouvement Pour les droits de l'Homme, dénonce une « tentative de torpiller la manifestation ».
Le gouvernement a justifié cette accentuation de la répression par les heurts qui avaient marqué la précédente manifestation du 6 mai, au cours de laquelle plusieurs manifestants et policiers avaient été blessés.
Viviane Clermont
Source : AFP
Crédit photo : AFP/Un homme portant une cagoule passe à côté de deux policiers gardant l'entrée du domicile du blogueur anti-corruption Alexeï Navalny, le 11 juin 2012 à Moscou
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