La justice iranienne pourrait finalement épargner Sakineh Mohammadi-Ashtiani. « Notre système judiciaire a déployé beaucoup d'efforts pour réexaminer son cas et il y a une bonne chance pour que sa vie soit épargnée», a en effet déclaré à la chaîne anglophone Press TV, le secrétaire général du Haut conseil des droits de l’Homme de la République islamique, Mohammed Javad Larijani.
Alors qu’elle clame son innocence depuis 2006, Sakineh a été condamnée à dix ans de prison pour avoir participé au meurtre de son époux ainsi qu’à la mort par lapidation pour plusieurs adultères. En juillet dernier, sa sentence a été « suspendue » dans l’attente d’une révision (toujours en cours) de son dossier. Pourtant, début novembre, le Comité International contre la lapidation avait reçu des informations faisant état de l'exécution imminente de cette Iranienne. Devant la mobilisation internationale, Téhéran avait fini par démentir.
Marie-Laure Makouke
Sakineh est toujours vivante !
Affaire Sakineh : «La justice iranienne est une justice du tiers-monde»