L’Algérie s’apprête à fêter tout au long de cette année le cinquantenaire de son indépendance. Les célébrations officielles ont commencé mercredi soir. Au programme, spectacles, concerts, feux d’artifices.
Les festivités se sont ouvertes par une comédie musicale de grande envergure, « les bâtisseurs de la gloire », jouée au théâtre de verdure de la station balnéaire de Sidi Fredj, lieu historique du débarquement des Français en 1830. Huit cents comédiens ont interprété ce spectacle centré sur la lutte des Algériens contre l’occupation française. Le président Abdelaziz Bouteflika assistait au ballet, retransmis en direct à la télévision.
Le ciel algérien s’est ensuite illuminé de feux d’artifice tirés à travers tout le pays, dont l’organisation a été confiée à une entreprise chinoise pour 7,2 milliards d’euros, selon une source anonyme du ministère des Moudjahidine (anciens combattants). Des concerts se sont tenus dans les principales villes. Les Algérois ont pu assister à la performance du groupe toulousain Zebda.
Ce jeudi 5 juillet, date de la proclamation officielle de l’indépendance de l’Algérie après 132 ans de colonisation française, le président honorera la mémoire des combattants par le dépôt d’une gerbe de fleurs au pied du sanctuaire des martyrs, érigé à Alger en 1982 à l’occasion du vingtième anniversaire de l’indépendance.
La radio et la télévision se joignent aux célébrations en diffusant une série d’émissions consacrées à la guerre d’indépendance. L’Agence de presse algérienne publie quant à elle des dossiers sur les « réalisations de l’Algérie depuis l’indépendance ».
À Paris, un grand concert réunissant plusieurs artistes algériens se tiendra ce jeudi soir au Palais des Congrès. Des célébrations auront également lieu dans d’autres capitales, comme à Montréal, où des ressortissants ont pris l’initiative d’organiser un concert.
Viviane Clermont
Avec AFP
Crédit photo : France TV Info
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