Le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius a déclaré jeudi que l’usage de la force au Mali est « probable à un moment ou à un autre ». Il a précisé qu’une telle intervention ne serait pas menée par des Occidentaux mais bénéficierait du soutien international. Les islamistes contrôlent désormais toutes les grandes villes du nord, dont ils ont chassé les indépendantistes touaregs.
Les quinze pays de la Cédéao (Communauté économique des États d'Afrique de l’Ouest) préparent l’envoi éventuel d’un contingent de 3 300 soldats au Mali en attendant que le Conseil de Sécurité de l’ONU n’adopte une résolution autorisant l’intervention.
Le Mali a également annoncé aujourd’hui son intention de saisir la Cour pénale internationale « la semaine prochaine » pour qu’elle juge les exactions commises dans le nord du pays.
Près de 230 000 Maliens se seraient réfugiés dans les pays voisins, tandis que 155 000 auraient été déplacés à l’intérieur du territoire.
Viviane Clermont
(Source : AFP)
Crédit photo : AFP
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