Plusieurs quartiers de la périphérie de Damas sont désormais contrôlés par l’Armée syrienne libre (ASL) alors qu’elle progresse vers le centre de la capitale pour défier les forces de Bachar al-Assad. Depuis le début de l’opération baptisée « le volcan de Damas et les séismes de Syrie », la capitale jusque-là détenue par l’armée régulière et symbole du pouvoir du président syrien, est le théâtre d’affrontements de plus en plus violents : selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), 7 personnes dont 6 civils seraient morts. Un bilan qui pourrait rapidement s’alourdir.
Nawaf Farès, ambassadeur syrien en Irak, qui a fait défection le 11 juillet, parle du stock d’armes chimiques syrien. Des munitions qui pourraient être utilisées rapidement par les forces pro-gouvernementales pour conserver leur souveraineté sur Damas et laisser Bachar al-Assad à la tête du pays.
Au niveau international, la Russie bloque toujours toute forme de résolution de l'ONU où il est question de sanctions contre la Syrie. Kofi Annan ne parvient pas à faire accepter son plan de paix par l’allié russe. Une rencontre est prévue rapidement avec Vladimir Poutine pour tenter de sortir de l’impasse. À l’heure actuelle, le bilan avoisine les 17 000 victimes depuis le début de la révolte en mars 2011 et 850 000 personnes auraient besoin d’aide en Syrie d’après le centre de coordination des affaires humanitaires de l’ONU.
Laure Gamaury
(Source : liberation.fr)
Crédit photo : AFP
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