Enigmatique, sexy, blonde, fragile : l’actrice Marilyn Monroe n’a pas fini de faire couler de l’encre, même un demi-siècle après sa mort. Le 5 août 1962, la star est retrouvée morte à son domicile : la police conclura à un « suicide probable », dû à une surdose de barbituriques. Mais depuis 50 ans, les spéculations les plus vives perdurent quant aux vraies raisons du décès de l’actrice hollywoodienne. Complot ourdi par le FBI et la CIA, assassinat, erreur médicale, ce ne sont pas les hypothèses qui manquent. Toutes ces contre-théories reposant en partie sur l'écart de 35 minutes entre le moment où le médecin de Marilyn Monroe l'a déclarée morte et celui où la police est arrivée sur les lieux, un registre d'appels incomplet et l'absence de tests toxicologiques menés sur les organes digestifs de l'actrice.
Autant d’éléments qui ne seraient pas passés à la trappe au cours d’une enquête menée de nos jours, comme aiment à le rappeler les sceptiques. Néanmoins, Max Houck, coauteur de « The Science of Crime Scenes » (« La science des scènes de crime »), pense que les étapes essentielles de l'enquête que sont l’interrogatoire rapide des témoins et le contrôle de l'accès aux scènes de crime seraient les mêmes. Reste que « dans les cas où l'intérêt public est grand, il y a une tendance à ne pas suivre à la lettre le protocole habituel », reconnaît M. Houck, « ce qui est une erreur ».
Pour le Dr Victor W. Weedn, directeur du département de criminalistique de l'université George Washington, les enquêteurs de l’époque auraient certainement recueillis plus d’éléments s’ils avaient pu bénéficier des techniques d'analyse d'empreintes digitales actuelles. Quant à M. Houck, il estime que si le décès de Marilyn Monroe avait eu lieu de nos jours, le plus sûr moyen d’en connaître la cause aurait été d’analyser son « empreinte numérique ». Outre ses appels téléphoniques, si la star avait eu à l’époque un compte Twitter, une messagerie sur Internet et toute l’armada d’activités en ligne dont on bénéficie aujourd’hui, il aurait été plus facile de mener l’enquête.
Source : lapresse.ca
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