Ils étaient plusieurs milliers ce dimanche à défiler le long du boulevard René Lévesque de Montréal, pour le rassemblement de la Fierté Gaie. Homosexuels, sympathisants à la cause ou simples curieux ont grossi la foule, dans une ambiance de carnaval exotique, à grand renfort de camion-remorques, musique, danse, plumes et paillettes.
Étaient également présents les représentants des partis politiques du Québec, comme le veut la tradition. Ainsi, pour l’occasion, les dirigeants des partis d’opposition fédéraux, les libéraux et les sociaux-démocrates s’étaient déplacés de la capitale, Ottawa. « La cause homosexuelle est peut-être l’unique occasion pour tous ces partis de se retrouver réunis » analyse Laurent McCutcheon, le président de Gai Écoute et de la Fondation Emergence. Seul le parti conservateur au pouvoir manquait au rendez-vous.
En 2011, Montréal était couronnée « ville la plus amicale du monde envers les homosexuels » ; le droit au mariage pour les gays et l’homoparentalité sont notamment reconnus depuis plusieurs années au Canada. Mais Éric Pineault , président de Fierté Montréal, a tenu à rappeler la récente agression homophobe de deux lesbiennes montréalaises à Paris, indiquant que tant qu’il y aura des pays où le droit à l’égalité sociale pour les homosexuels sera bafoué, « nous continuerons à marcher ».
Source : AFP
Crédit photo : AFP
Gay Pride : le défilé interdit à Moscou pour la 7e année consécutive
Etats-Unis : les soldats américains en uniforme à la Gay Pride
Lesbophobie : les femmes se cachent encore pour s’aimer