Alors que la question de l'avortement est au centre des débats aux États-Unis à l'approche des élections, le républicain Todd Akin, avait affirmé dimanche 19 août que lorsqu'une femme était victime d'un « véritable viol », elle tombait rarement enceinte. Une déclaration pour laquelle le candidat du Missouri au Sénat s'est ensuite excusé lundi, évoquant une « erreur ».
Comme pour rebondir sur ces propos, l'Institut Guttmmacher a publié les résultats d'une étude (1) réalisée auprès de femmes subissant un avortement aux États-Unis. Résultat : 7% d’entre elles ont déclaré avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire, contre à peine plus de 1% en moyenne au niveau national. Parmi elles, les plus pauvres sont les plus nombreuses à évoquer de tels faits : 9,3% contre 4,4% pour les plus aisées. Toutefois les chercheurs rappellent que ces chiffres ne peuvent être considérés que comme une estimation « prudente », beaucoup de femmes ne déclarant pas ces violences.
(1) Cette étude a été réalisée dans 95 centres médicaux réalisant des avortements auprès de 9 500 femmes.
Source : nouvelobs.fr
Crédit photo : Stockbyte
USA : un projet de loi anti-avortement refusé
Turquie : le droit à l'avortement en danger
Droit à l'avortement : l'Espagne fait marche arrière