Les femmes occupent un quart des sièges au Parlement, comme le prévoit la Constitution de la République d’Irak. Mais dans le gouvernement formé mardi dernier par le Premier ministre Nouri al-Maliki, il n’y en a qu’une seule, qui plus est secrétaire d’état sans portefeuille. A Bagdad, les députées ont vivement réagi par des manifestations et des prises de paroles publiques, forçant les hommes à faire leur mea culpa. « Nous devons éduquer notre société avec une nouvelle manière de penser, plus humaniste, qui ne fera plus la différence entre hommes et femmes », a déclaré l'ancien Premier ministre Ibrahim al-Jaafari, issu du parti fondamentaliste chiite Dawa. Face à la pression, le Parlement a finalement voté samedi soir une résolution faisant des femmes « la priorité » de son action, et la création d’un comité de suivi. De son côté le Premier ministre a promis qu’il nommerait plus de femmes dans le gouvernement, et appelé à davantage de candidatures féminines.
(Source AFP)
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