C’est la méthode de contraception la plus sûre selon l’Organisation Mondiale de la Santé, et pourtant… Selon l’autorité de régulation britannique, 600 femmes se seraient retrouvées enceintes malgré la pose d’un implant contraceptif appelé Implanon. Promu Outre-manche par les autorités, l’implant aurait provoqué 2888 réactions indésirables et parmi ces plaintes, 584 cas de grossesse non désirées.
Une mauvaise date choisie pour l’implant ainsi qu’une mauvaise mise en place de celui-ci serait à l’origine de ces accidents contraceptifs ; la qualité intrinsèque du contraceptif n’est pas remise en cause. En France, la Haute autorité de santé (HAS) a également noté des cas de grossesses non désirées. Avec une incidence estimée à 0,359 pour 1000 implants vendus, la HAS a conclu à la « sécurité » et « efficacité » de l’implant en précisant tout de même la nécessité de sessions de formation pour les médecins.
Face à ces problèmes de pose, le fabricant d’Implanon a été amené à remplacer l’implant mis en cause. Le tout nouveau produit, Nexplanon, contient exactement le même dosage hormonal mais est doté d’un nouvel applicateur sensé limiter les risques de pose défectueuse. En France, sa mise sur le marché est prévue courant janvier.
Vers une pilule gratuite pour les mineurs
Contraception définitive : un tabou français ?