Ne pas succomber aux « tentations du pouvoir, de l’argent et des jolies femmes » : tels étaient les ordres de l’ex-président chinois Hu Jintao en 2010 à l’attention des cadres dirigeants du Parti communiste. En effet, la corruption, un mal qui gangrène jusqu'à l’appareil étatique, semble désormais utiliser davantage le sexe que l’argent.
Le Business Insider, un site américain dédié aux informations du monde des affaires et du divertissement, révèle qu'une nouvelle affaire de « honey trap » (soit un « piège sucré ») éclabousse un officiel du Parti communiste chinois, Lei Zhengfu. Une jeune femme de 18 ans, envoyée par un promoteur immobilier qui connaissait l’homme politique et sa faiblesse pour la gent féminine, aurait ainsi tourné une sextape de leurs ébats pour le faire chanter. Le promoteur immobilier désirait faire signer un contrat à Lei Zhengfu et savait qu'une femme serait plus efficace qu'une mallette de billets au vu de son immense fortune.
Le journaliste qui a révélé l’histoire affirme avoir cinq autres vidéos similaires qui concernent des cadres du Parti. Lei Zhengfu, lui, a dû démissionner de son poste quand la vidéo de ses ébats a fait le tour des réseaux sociaux. En Chine, environ 90% des personnalités accusées de corruption auraient une ou plusieurs maîtresses.
Crédit photo : china.org
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